VILLERS-LEZ-HEEST

Villers-lez-Heest (en wallon Viyé-dlé-Hesse) est une section de la commune belge de La Bruyère située en Région wallonne dans la province de Namur. Le village de Villers est inséré entre les villages d'Emines, Meux et Warisoulx, ancienne commune à laquelle il fut d'ailleurs attaché (en 1977), depuis la fin du 18e siècle jusqu'au 15 juin 1887. Pour une superficie de quelque 417 hectares, il se dessine sous forme d'un village rue, principalement adossé à la route provinciale Namur-Perwez, qui le parcourt dans le sens Nord-sud.
Villers, Villare, diminutif de Villa, tire son nom d'une petite exploitation agricole, par extension petit village ou petit hameau. Les villages du nom de Villers n'ont pris que tardivement les surnoms qui les distinguent, ici en l'occurence un hêtre remarquable. Après une première exploitation Gallo-romaine, la région fut réoccupée à partir du VII° siècle par les Francs. Appartenant à Pépin de Landen, ces terres devinrent un Fiscus (Feix Royal) dont le siège était très probablement Feizet (Frizet). Depuis cette période, les fiefs de Villers et d'Ostin sont restés propriétés royales jusqu'au moment où ils furent vendus par le roi d'Espagne au XVII° et XVIII° siècles et élevés au titre de Seigneurie alors que jusque là, ils ne possédaient que quatre petites fermes et une population assez misérable.

Les origines lointaines et la période médiévale
L’étymologie de Villers-lez-Heest témoigne d’un établissement humain particulièrement ancien sur le territoire actuel de l’ancienne commune. Le toponyme « Villers » désigne généralement un lieu occupé par une ou plusieurs « villa » à l’époque gallo-romaine. Ce fait est par ailleurs attesté ici par l’archéologie puisque deux lieux ont en effet livré quelques vestiges révélateurs de cette époque. Néanmoins, aucun vestige d’ordre religieux n’a été découvert.
Il en est de même pour la période médiévale. À l’instar de sa proche voisine de Warisoulx, la paroisse de Villers-lez-Heest ne conserve aucune trace matérielle de son passé médiéval. La taille particulièrement réduite de la communauté villageoise ainsi que la nature du lieu – essentiellement recouvert de zones boisées – n’ont pas permis un développement important.
À la fin du XIII ème siècle, Villers est politiquement possédée par le Comté de Namur qui y exerce ses droits sur la plupart des habitants. Du point de vue religieux, le lieu est lié au diocèse de Liège durant tout l’essor et le déclin du Moyen-Âge.

HISTOIRE DE VILLERS

Le village partage son appellation Villers avec 28 autres localités belges, soit à titre principal, soit en combinaison comme, par exemple : Fauvillers ou Neuvillers. Villers viendrait probablement du latin Villa qui signifie domaine rural et Heest, ferait référence à un ancien hêtre remarquable situé sur le territoire. Traversé dans le sens Est-Ouest par le ruisseau Linfagne, Villers appartient au bassin du Houyoux, affluent namurois de la Meuse. Terre de grandes cultures, le village a compté, outre nombre de petites exploitations agricoles, quatre fermes couvrant chacune 100 hectares. L'une d'entre elles, à Ostin, a pris la place d'une ancienne métairie ayant appartenu à l'abbaye de Villers-La-Ville. Ostin fut, au 18e siècle, le siège d'une intense activité économique : on y trouvait une brasserie et une école d'agriculture, ancêtre de la faculté des sciences agronomiques de Gembloux. L’étymologie de Villers-lez-Heest témoigne d’un établissement humain particulièrement ancien sur le territoire actuel de l’ancienne commun. plus d'info sur l'histoire du Village Villers-lez-Heest

PATRIMOINE MONUMENTAL ET ARCHITECTURAL

Villers-Lez-Heest possède un patrimoine monumental et architectural remarquable:

B17 S'ETAIT POSE EN CATASTROPHE A VILLERS-LEZ-HEEST

Le B 17 s'était posé en catastrophe à Villers-lez-Heest Enquête sur un bombardier de la dernière guerre En commençant à collecter le contenu d'un futur recueil, à illustrer de cartes postales, sur les sept villages de l'entité de La Bruyère, un employé de la Régie des postes, André-Marie Lebrun, fut interpellé par la photo d'une forteresse américaine posée sur le ventre dans la campagne de Villers-lez-Heest. Ce document soulevait tellement de questions que l'habitant de Rhisnes abandonna bientôt son projet initial pour se consacrer exclusivement à la résolution de ce qui se posait en énigme locale de la période de la dernière guerre. Au terme de plusieurs années, parfois décourageantes, de recherches patientes sur le terrain et d'investigations épistolaires menées jusqu'aux États-Unis (400 lettres), M. Lebrun finit par élucider le mystère qui entourait la présence de l'avion sur les terres du château d'Ostin. Il put non seulement éclairer les circonstances de l'atterrissage forcé, mais il identifia de surcroît les neuf membres d'équipage ainsi que les témoins du «crash» qui n'avait heureusement pas fait de victime. C'est l'histoire captivante de ses recherches et des réponses dénichées concernant tous les acteurs de cet événement survenu le 12 septembre 1944 qu'il raconte dans un livre abondamment illustré de documents d'époque. Un livre qui sort juste au moment où l'on inaugure (ce samedi 14 août) la stèle commémorant l'atterrissage forcé d'un autre B 17, dans des circonstances analogues, à Cerfontaine («Le Soir» du 3 août). J'ai finalement pu entrer en contact avec le copilote du bombardier, et par son intermédiaire, j'ai appris que cinq des membres de l'équipage étaient décédés depuis le crash. Quant aux cinq survivants, ils ne se voyaient plus. Comme nous l'avons raconté au moment où M. Lebrun réunit, en octobre 1991, tous ceux qui étaient venus voir le quadrimoteur qui demeura jusqu'en mai dans les champs, la forteresse fut littéralement dépecée par les curieux. L'épave était réduite à sa plus simple expression quand, enfin, on l'évacua pour la mitraille. Le postier de Rhisnes a donc retrouvé non seulement tous les témoins survivants des faits et leur a fait raconter leurs souvenirs, mais est aussi entré en contact avec le représentant des survivants de l'équipage qui avait lui-même publié l'histoire du crash à Villers-lez-Heest. Un véritable travail de détective qu'il fait vivre au lecteur à travers maints documents écrits et illustrés et dont les résultats débordent largement du cadre géographique de Villers-lez-Heest.(source HERMANS,PIERRE)

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